VIBEKE TANDBERG
   
 
 
 

IMAGES

Note : C'est uniquement pour des raisons de copyright que j'ai préféré la taille miniscule. En ce qui concerne le choix et la disposition des images, elle est ici arbitraire.


Bride ] [ Posthumous (Aftermath) ] [ Valentina ] [ Living Together ] [ P-11 ] [ Faces ] [ Boxing ] [ Beautiful ] [ Line ] [ Line and chewing gum ] [ Taxi Driver Too ] [ Dad ] [ Jumping Dad ] [ Sunflowers ] [ Rennid Gnikam ] [ (Un) Dress ] [ Princess Goes To Bed With A Mountain Bicycle ] [ Pool ] [ Loop ] [ God Bless America ] [ Old man going up and down a staircase ] [ Undo ]


Bride, 1993

Vibeke Tandberg, Bride, 1993

Vibeke Tandberg, Bride, 1993

Vibeke Tandberg, Bride, 1993

Vibeke Tandberg, Bride, 1993

Série de 25 photos couleur, prises par Paul B. Lund (détruite). Publication des photos dans 25 journaux norvégiens et suédois.

© Vibeke Tandberg

  Le projet Bride ("Mariée") est constitué de vingt-cinq photos de mariage, prises par un photographe professionnel. Toutes les photos ont été publiées le même jour, dans des journaux norvégiens ou suédois différents. L’artiste a encadré ces publications et les a exposées comme ensemble. La série photographique a été détruite par l’artiste.
     
Posthumous (Aftermath), 1994
Vibeke Tandberg, Aftermath #2, 1994
Vibeke Tandberg, Aftermath #6, 1994

Série de 10 photos couleur, montage digital, 30 x 40 cm, édition de 5.

© Vibeke Tandberg

  En 1994, elle se met en scène en missionnaire au Kenya, dans une série de dix photos couleur. Elle s’entretient avec les africains, aide les agriculteurs, soigne les malades, enseigne les enfants… En réalité, une partie du travail a été effectuée en studio ; les images ont été manipulées sur ordinateur pour intégrer Tandberg dans les paysages africains. Le projet, intitulé Posthumous /Aftermath ("Posthume / les conséquences") est complété par une série d’obituaires fictifs, publiés dans des journaux norvégiens, annonçant la mort tragique de la missionnaire Vibeke Tandberg -couronnement de cette vie exceptionnelle qu’elle s’est fabriquée.
     
Valentina, 1996
Vibeke Tandberg, Valentina, 1996
Vibeke Tandberg, Valentina, 1996

Série photographique, basée sur une série d’images de NASA de 1969, remaniées sur ordinateur, montées dans des boîtes lumineuses (détruite).

© Vibeke Tandberg

  Valentina de 1996 est basée sur une série de photographies de NASA de 1969, remaniées sur ordinateur. Tandberg efface les visages des vrais astronautes, qu’elle substitue de la sienne ; elle substitue également tous les symboles américains de symboles russes. Les images étaient montées dans des boîtes lumineuses. La série a été détruite par l’artiste.
     
Living Together, 1996
Vibeke Tandberg, Living Together #6, 1996
Vibeke Tandberg, Living Together #16, 1996

Série de 22 photos couleur, montage digital, dimensions variables (#1,5,6,8,10,20 : 46x70cm ; #2,4,7,15,19,21 : 26,5x40cm ; #3,9,11,12,13,14,16,17,18,22 : 66x100cm), edition de 5 ; édition multiple de 15 de 20x25 cm ; édition de 120x180 cm (détruite).

© Vibeke Tandberg

  Dans Living Together, Tandberg se constitue une sorte d’album de photos de souvenirs fictifs, témoignant d’une vie fictive de deux femmes, qui sont elle et son double. Les deux femmes semblent avoir été captées pendant des moments banals de leur journée. La simplicité et l’instantané des prises de vue et des cadrages, qui ne sont pas plus originaux que des clichés de vacances d’un amateur photographe talentueux, donnent un aspect "familier" et ajoutent en vraisemblance. Les dimensions normales de la série, en édition de cinq, sont variables, de 46x70, 26,5x40 et 66x100cm, et il en existe une édition multiple de quinze, aux dimensions de 20 x 25 cm. L’artiste présenta en 1997, au sein de l’exposition NOR-A-WAY, 6.VII-28.IX.1997, Stadtgalerie im Kulturviertel, Sophienhof, Kiel, une version agrandie de Living Together (120 x 180 cm), qu’elle détruit par la suite. La raison de cette décision de détruire la série agrandie, serait-ce le fait que ces dimensions abolissaient le caractère d’album familial qu’elle voulait lui conférer, et qu’elles diminuaient son niveau de vraisemblance ?
     
P-11 (piker elleve år / eleven year old girls), 1997

Vibeke Tandberg, P11 #21, 1997

Vibeke Tandberg, P11, 1997

Vibeke Tandberg, P11 #6, 1997

Vibeke Tandberg, P11 et P11-Portraits, 1997

Série de 24 photos couleur, dimensions variables (#1,2,6,12,16,22 : 70x100cm ; #3,11,13,15,17,23 : 50x70cm ; #4,8,18,19,20,21 : 50x35cm ; #5,7,9,10,14,24 : 25x35cm), édition de 5.

P-11 (Portraits) (pl. n° 31)
Série de 29 photos couleur, 26x20,5 cm chaque.

© Vibeke Tandberg

 
 

En 1997, dans la sa série de vingt-quatre photographies couleur P-11 (piker elleve år / eleven year old girls), on voit Tandberg en train d’arbitrer un match de handball entre jeunes filles. Il s’agit d’une vraie ligue norvégienne appelée "P-11" ("piker elleve år", qui signifie "filles d’onze ans"). Le projet est complété par une série de vingt-neuf portraits photographiques couleur, sur fond noir, qui montrent les vingt-neuf jeunes filles participant au match. Les portraits sont disposés de manière à former un polygone, précédé par les vingt-quatre photos du match, qui sont accrochés de manière linéaire (à noter que la disposition linéaire ne suit pas le numérotage des images). Le match a vraiment eu lieu : il a été organisé par Tandberg, et documenté par des photographes professionnels qu’elle a embauchés.

     
Faces, 1998
Vibeke Tandberg, Faces #4, 1998
Vibeke Tandberg, Faces #9, 1998

Série de 12 photos couleur, montage digital, 36,5x45,4 cm chaque, édition de 5.

© Vibeke Tandberg

  Faces est une série de douze bustes photographiques en couleur, habillés et coiffés de la même manière. Les douze visages présentent à la fois des éléments de ressemblance et de dissemblance. Utilisant comme point de départ une série d’autoportraits, l’artiste a réalisé un mélange numérique de caractéristiques de son propre visage et de celles de douze hommes et femmes de son choix, photographiés lors d’un séjour à Berlin. Parmi eux, Martin Klosterfelde, son galeriste représentant.
     
Boxing (1998)
Vibeke Tandberg, Boxing (filmstill), 1998
Vibeke Tandberg, Boxing (filmstill), 1998

Film 16 mm, double exposition, projection sur mur, pas de son, durée 10 mn.

© Vibeke Tandberg

Boxer #1, Boxer #2, 1998
Vibeke Tandberg, Boxer #1, 1998
Vibeke Tandberg, Boxer #2, 1998

2 photos couleur, en relation avec le film Boxing, 1998, 92x137 cm, édition de 5.

© Vibeke Tandberg

  Boxing de 1998, projection sur mur d’un film muet de 16 mm, d’une durée de dix minutes, est un match de boxe entre Tandberg et son propre clone, sur fond noir. La technique utilisée est celle de la double exposition. Le film est accompagné de deux photographies couleur, Boxer #1 et Boxer #2 (1998), 92x137 cm, montrant les deux adversaires. Elles ne se distinguent pas vraiment, ne serait-ce que par les vêtements : du fait que le corps de l’une est dissimulé par un T-shirt large à manches courtes, et celui de l’autre exposé puisqu’elle porte deux chemises superposées mais sans manches, ils pourraient sembler comme deux corps différents.
     
Beautiful, 1999
Vibeke Tandberg, extraits de la série Beautiful, 1999

Série de 52 photos couleur, tirage unique, 72 x 72 cm chaque.

© Vibeke Tandberg

  Les cinquante-deux photographies de la série Beautiful de 1999 montrent Tandberg sur fond noir, en perruque blonde bouclée. Par l’effet d’un ventilateur, la perruque cache systématiquement et presque complètement son visage, créant des formes différentes d’image en image. La perruque l’emporte sur le reste du visage, qui n’est visible que partiellement, uniquement sur certaines photos ; la perruque devient une sorte de substitut de l’autoportrait, mais aussi de la beauté indiquée par le titre. L’aspiration vers une amélioration par l’effet de la perruque est d’ailleurs marqué par les titres des séries : Princess, Beautiful ; la prothèse la rend "belle", la hausse au rang de "princesse". Et même quand le visage disparaît, la perruque, l’élément de "force", est présent.
     
Line, 1999
Vibeke Tandberg, Line #1, 1999
Vibeke Tandberg, Line #5, 1999

Série de 5 photos couleur, 100x132 cm chaque, montage digital, édition de 3.

© Vibeke Tandberg

  Line (1999) est une œuvre qui comprend cinq photos grandeur nature, montrant une jeune femme dans différentes poses. La femme sur les images est le résultat d’un montage digital, mêlant le visage de Tandberg et celui de son amie, appelée Line (cf. WALLNER 1999 ; voir le texte intégral). Tandberg utilise le corps et les cheveux de Line, et y intègre des parties de son propre visage (cf. FREDIN 2000 ; voir le texte intégral). Les "greffes" numériques ont été effectuées uniquement au niveau du visage, et plus spécifiquement la bouche, le nez et le contour des yeux, ceci avec des combinaisons différentes.
     
Line and chewing gum, 1999
Vibeke Tandberg, Line and chewing gum, 1999

Série de 4 photos couleur, 100x100 cm chaque.

© Klosterfelde Galerie

  En rapport avec Line, Tandberg a également créé Line and chewing gum, 1999, une série de quatre bustes photographiques couleur, où Line joue avec son chewing-gum (figure 14), et Untitled (Line), 1999, une série de dix photographies couleur, où Tandberg porte une perruque blonde et se photographie dans des instants de convivialité avec Line. Elle montre une fascination envers ce sujet, et déclare elle même que ces œuvres traitent d’amour, admiration et envie. La fusion numérique en semble être une expression.
     
Taxi Driver Too, 2000
Vibeke Tandberg, Taxi Driver Too (filmstills), 2000

Film, projection sur mur en boucle, durée : 7min30

© Vibeke Tandberg

  Elle devient "Chauffeur de taxi aussi" en 2000, dans son film Taxi Driver Too. Cette vidéo de 7min30, accompagnée de la musique du film Taxi Driver de Martin Scorsese (1976) avec Robert de Niro, la montre en chauffeur de taxi conduisant dans New York, ce qui constitue la seule action le long du film. Mais elle ne conduit pas en réalité le taxi. Un gouvernail est monté à la place du passager, et la voiture est tour à tour conduite par une autre personne, ou grimpée sur une plate-forme automobile, sans que ceci soit montré dans le film.
     
Dad, 2000
Vibeke Tandberg, Dad #1, 2000
Vibeke Tandberg, Dad #3, 2000

Série de 7 photos couleur à partir d’un montage numérique, #1-6 : 139x105cm, #7 : 28x21,3cm.

© Vibeke Tandberg

  Les sept portraits du personnage hybride qui constituent la série Dad (2000) ont été réalisés à partir d’une fusion du physique de l’artiste et de celui de son père. Le corps de Tandberg n’a pas été manipulé mais elle porte les vêtements de son père : un pantalon d’homme gris et une chemise bleu ciel, visiblement trop grands pour elle ; ses cheveux sont teints. C’est à partir de photographies prises dans la chambre de ses parents, que l’artiste ajoute numériquement à son visage des éléments caractéristiques de son père : rides, dents jaunies, sourcils blanchis, yeux cernés.
     
Jumping Dad, 2000
Vibeke Tandberg, Jumping Dad #2, 2000
Vibeke Tandberg, Jumping Dad #6, 2000

Série de 9 photos couleur, 85x85 cm chaque.

© Vibeke Tandberg

  Jumping Dad ("Papa bondissant") de 2000, associé à Dad, est une série de neuf photographies couleur, où Tandberg bondit sur le lit de son père, portant ses vêtements. Entourée d’attributs de l’âge adulte (photographies de jeunesse en noir et blanc sur le mur et la table de nuit, ameublement et décoration rétro, une robe de chambre accrochée, des journaux sur le lit…), Tandberg est en train de faire un acte par définition infantile : bondir sur le lit de ses parents. « Je faisais cela quand j’étais petite. En ce moment là, c’était pour s’amuser. J’ai pensé que si je le fais maintenant où j’ai trente deux ans, cela finit par être un peu vicieux et plutôt malade qu’amusant. Et je l’ai fait parce je le ressentais encore plus interdit maintenant que quand j’étais petite. » (cf. TANDBERG 2000 B ; voir le texte intégral).
     
 
Vibeke Tandberg, série Sunflowers, 2001

Série de 11 photos couleur, dimensions variables (75x52,5 cm, 75x75 cm, 75x112,5 cm).

© Vibeke Tandberg

Sunflowers, 2001
Vibeke Tandberg, Sunflowers #1, 2001   Vibeke Tandberg, Sunflowers #8 2001
  Tandberg fait un clin d’œil à la transplantation dans sa série Sunflowers, 2001 : dans un champ d’héliotropes, elle choisit une fleur, la déracine, et la transplante à un autre endroit dans le même champ ; le transplant-héliotrope acquiert son unicité pour quelques secondes, le temps d’être replanté ailleurs.
     
Rennid Gnikam, 2001
Vibeke Tandberg, Rennid Gnikam (filmstill), 2001

Film, DVD, 30 x 20 cm, édition de 50 exemplaires signés et numerotés.

© Vibeke Tandberg

  Dans la video Rennid Gnikam de 2002, Tandberg pêche un poisson, l’amène à la maison, le nettoie et le sert, le tout accompagné par une musique dramatique. De temps en temps, elle fait des grimaces bizarres. La réalisation du film offre au spectateur la vraisemblance d’une suite de scènes banales. Mais en réalité, Tandberg a effectué et tourné les actions à l’envers. Ensuite elle a joué le film à l’envers, pour que les actions soient montrées dans le bon sens.
     
(Un)Dress, 2002
Vibeke Tandberg, (Un)dress (filmstills), 2002


Film, 16 mm, projection sur mur, son, en boucle, durée approximative : 15 min.

© Vibeke Tandberg

  Le projet (Un)Dress de 2002 est une projection sur mur, en boucle, d’un film de 16mm, d’une durée approximative de quinze minutes, où l’artiste prétend faire un strip-tease. Le fond musical, assez banal, renvoie à des scènes de strip-tease, et les mouvements du corps suivent la musique. La qualité des prises est moyenne, elles pourraient avoir été faites par un amateur. La composition du film est très classique, avec – utilisant des termes musicaux – une "ouverture" au moment où elle se dévoile ; ensuite des petites unités qui se succèdent ou s’entremêlent ; une "coda", avec une progression en "stretto" vers la fin du film, marquée par une densité dans la succession des images ; et une clôture, où l’écran est progressivement voilé par un vêtement, telle la scène d’une pièce théâtrale. Cette construction très classique renforce la vraisemblance de la banalité d’une scène de strip-tease. Cependant, d’autres éléments la défient, et installent une ambiguïté : l’artiste enlève autant de vêtements qu’elle ne porte, elle déboutonne autant qu’elle ne boutonne, elle laisse une chaussure par terre, donnant l’impression qu’elle vient de l’enlever, pour tout de suite la reprendre de l’autre main, afin de la remettre. Les vêtements sont de couleurs neutres (noir et beige), et souvent ressemblants : on remarque deux ou trois chemises beiges, mais il est difficile de distinguer laquelle Tandberg porte. L’ambiguïté entre le fait de s’habiller et de se déshabiller est également présente dans le titre de la vidéo : la partie "dress" se trouve "nue", en dehors de la parenthèse, tandis que la partie "un" qui marque le dévoilement, se trouve "habillée" dans la parenthèse. Le non vraisemblable de l’action est évoqué par le titre, ainsi que par un côté humoristique, avec des moments où elle perd son équilibre en essayant de porter ses collants, et des instants où l’on voit l’étiquette des vêtements qu’elle porte à l’envers, où elle s’efforce avec difficulté à porter ses chaussures, trop grandes pour elle … L’évocation qu’il s’agit d’un faux strip-tease perturbe la vraisemblance.
     
 
Vibeke Tandberg, Princess goes to bed with a mountain bicycle, 2002
 

Princess goes to bed with a mountain bicycle, 2002

Vibeke Tandberg, Princess goes to bed with a mountain bicycle #5, 2002   Vibeke Tandberg, Princess goes to bed with a mountain bicycle #6, 2002

Série de 8 photos couleur, édition de 3, 166x126 cm chaque.

© Vibeke Tandberg

  On se rappelle du jeu des doubles des séries Living Together et Boxing. Une autre forme de dédoublement (ou bien plutôt ici de multiplication) de l’autoportrait est présentée au travers de l’installation photographique Princess goes to bed with a mountain bicycle de 2001. Il ne s’agit plus de clones dans le sens strict du terme. C’est une série de huit photographies, de 126x166 cm, accrochées de sorte à créer une séquence, à la manière d’un film ou d’une bande dessinée. Habillée en robe de chambre blanche, en chaussures de sport, et portant une perruque blonde qui cache une grande partie de son visage, elle se déplace dans sa chambre, et enfin se couche avec sa bicyclette. Les différents huit carrés de cette séquence se chevauchent, créant ainsi une impression de mouvement et de passage du temps. Tandberg est multipliée, grandeur nature, dans une sorte de « film figé » (cf. GERHARDSEN 2002). Ce procédé est également utilisé pour Sunflowers, 2001, et dans Loop, 2002, où c’est son père qui se trouve multiplié.
     
Pool, 2002
Vibeke Tandberg, Pool (filmstill), 2002
Vibeke Tandberg, Pool (filmstill), 2002

Film, projection sur mur, son, en boucle (6 min). Il fait partie du projet pool/loop

© Vibeke Tandberg

 

Dans sa vidéo Pool, 2002, elle entre dans la peau du joueur de billard qui finit par être en désaccord avec sa propre morale, personnage du film The Hustler avec Paul Newman.

     
 
Vibeke Tandberg, Loop, 2002
 
Loop, 2002
Vibeke Tandberg, Loop #6, 2002   Vibeke Tandberg, Loop #7, 2002

Série de 10 photos couleur, digital montage, 139x105 cm chaque, édition de 3 + 2 A.P. La série fait partie du projet pool/loop.

© Vibeke Tandberg

  Dans Loop de 2002, Tandberg crée un jeu de changement de rôle entre enfant et adulte. Après Jumping Dad, c’est le tour de son père d’adopter un comportement infantile : faire des galipettes. Si ces deux séries n’impliquent pas de manipulation numérique, une hybridation d’attitudes adultes et d’attitudes enfantines y est attestée. Le contraste en est biensûr plus marquant dans la série Jumping Dad.
     
God Bless America, 2002

Vidéo, 2’

© Vibeke Tandberg

     
Old man going up and down a staircase, 2003

Série de 15 photographies, C-print, noir et blanc, 105x70cm. Vidéo en noir et blanc.

© Vibeke Tandberg

 

Dans Old man going up and down a staircase, Tandberg a pris des images d'elle-même à la fin de sa grossesse, masquée et déguisée en homme âgé. L'homme est habillé en costume gris, chemise blanche, cravate et chaussures de sport. On voit bien que la tête chauve de l'homme n'est autre chose qu'un masque: la tête a une bosse très marquée, qui sont sans doute les cheveux de l'artiste, visibles également au niveau du cou. Un déguisement qui laisse paraître qu'il s'agit d'un déguisement.

La vidéo homonyme se déroule ainsi: le vieil homme descend l'escalier, puis -changement de scène- monte en s'arrangeant la cravate, puis -changement de scène- descend les mains dans les poches. On le voit de profil. Il commence à descendre, puis recommence à monter. Pendant l'ascension, il gesticule de manière dynamique. Il continue à monter. Changement de scène -il sort d'une porte, se boutonne le pantalon et arrange sa ceinture autour de sa taille. Changement de scène -il reste immobile: prend une pose, puis une autre. Les poses mettent en valeur son ventre. Il s'assied sur l'escalier et semble abattu. Changement de scène -il sort d'un appartement, se boutonne le pantalon et arrange sa ceinture, commence à descendre, puis il monte, puis il descend. La scène clôt avec un gros plan sur l'homme.
Une ambiguïté est établie entre le fait de monter et de descendre. Les fréquents changements de scène rompent la continuité de l'action; la vidéo se construit autour d'un concert de montées et de descentes, de mouvement et de stabilité, de force et d'épuisement.

     
Undo, 2003

Sept C-prints. 156 x 116 cm

© Vibeke Tandberg

 
"Having a completely transformed and different body for me was extraordinary. I was totally fascinated by this shape..."

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Note : Ceci n'est pas le site officiel de Vibeke Tandberg.
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Dernière mise à jour : 17 mars 2004

© Marina Varouta. Tous droits réservés.